Petites philosophies du désordre
Et si le désordre n’était pas un défaut, mais une sagesse ?
Ce recueil réunit douze textes qui explorent, chacun à leur manière, les petites secousses de l’existence : les coutumes absurdes, les émotions qui débordent, les certitudes qui vacillent, la littérature qui s’évapore, les rituels qui nous hantent et les cœurs qui s’emballent plus vite que la raison.
Tour à tour drôles, tendres, satiriques, poétiques ou métaphysiques, ces Petites philosophies du désordre transforment les chaos du quotidien en fragments de pensée légère. On y rencontre des ventres trop pleins, des traditions entêtées, des morts pudiques, des baisers sismiques, des encres rebelles et des amours qui n’obéissent à aucune règle.
Un livre pour sourire, réfléchir, s’émouvoir — et peut-être réapprendre à aimer le monde dans son joyeux dérèglement.
Les Editions50/50 partagent à 50/50 avec l'auteur les revenus nets de la vente de son livre.
On croit s’y perdre dans Petites philosophies du désordre, mais le chaos est très bien organisé, c’est un angle d’observation comme le précise l’auteur. On y rit, on y soupire…
Entrer dans ce livre, c’est accepter de s'égarer pour trouver d’autres repères. On y apprend les dérives, le sens caché des mots, les précis contours du flou...
Ses réflexions sont une joie :
J’aime les miroirs flous des ascenseurs. Ils reflètent les gens sans les juger,
J’aime pas les gens qui “n’ont aucun regret” : ils ont juste une mauvaise mémoire,
J’aime les clés qui ne servent plus : elles ouvrent le passé. ..
La philosophie du détail ordinaire, du « parler populaire » , de l’expression toute faite ou de l’observation des rituels permettent à l’auteur de reconstruire une pensée, des vérités, et même une philosophie.
Mais la réflexion va plus loin, elle s’étend à des rites, des gestes, des habitudes, des concepts. Eux aussi sont réinterprétés. Ainsi, le jogging est un effort infini pour un but invisible, n'est-ce pas une parabole du monde moderne, ajoute l'auteur.
Plier un drap housse est une soumission volontaire à un ordre établi…
Tout y passe, l’amour vécu dans sa dimension anatomique, la mort invitée de gré ou de force : l’homme flâne sa vie, mais il court à la tombe , et bien sûr le monde de l’édition qui passe à la grande vitesse grâce à l’IA et à la frénésie des nouveaux auteurs qui « pissent » la copie.
Et tant d'autres encore.
Ces courts textes, drôles et désarmants, offrent un art subversif : celui d’aimer ce qui cloche. Mais surtout pose, de manière sous-jacente la question : comment avancer dans une Société si on utilise des mots, des concepts dont on ne partage plus le sens. ?
On en ressort un peu secoué.
Voici un livre qui va vous faire aimer le monde pour ce qu’il a de bancal