
La Naine noire
La Naine noire est-elle une étoile qui se meurt ? Est-elle une victime ou une coupable ? Une meurtrière ou un assassin ?
Adélaïde Gondwana a pris son destin en main.
Ceux qui voudraient se mettre en travers de sa route vont l’apprendre à leurs dépens.
« Très tôt j'ai pris conscience de ma différence. Très tôt j’ai su que grâce à mes jambes torses et à ma petite taille ma vie serait exceptionnelle. Très tôt j’ai récité cette litanie dans ma tête : Adélaïde Gondwana, tu deviendras quelqu’un. Tu deviendras quelqu’un si tu n’es pas mordue par un serpent ; si tu n’attrapes pas le typhus ; si tu n’es pas mangée par les crocodiles ; si tu n’as pas le sida ; si tu ne meurs pas de faim ; si les enfants du village, et tes frères et tes sœurs, ne te lapident pas ; si tu n’es pas piétinée par les dromadaires ; si tu n’es pas piquée par une tarentule ; si le sorcier ne t’empoisonne pas avec ses philtres ; si ton père ne va pas te livrer la nuit au ventre du désert ; si tu as assez de force pour ne pas te jeter dans le puits… Adélaïde Gondwana, tu deviendras quelqu’un. »
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Naine, noire, handicapée : Adélaïde Gondwana n’était pas censée survivre. Depuis l’enfance, elle endure la cruauté, l’indifférence, les moqueries, mais aussi l’humiliation constante d’un monde qui ne veut pas la voir. Elle apprend seule à lire, humiliée par les autres mais portée par une force secrète. Premier prix aux examens, elle décroche une bourse et atterrit à Paris. Là, nouveau décor, mêmes regards. Mais cette fois, c’est elle qui raconte et mène la danse. Avec lucidité féroce et humour noir, elle raconte son ascension et ses épreuves et conquiert sa dignité. Un récit rageur et corrosif, porté par une héroïne indomptable.
Et une chute qui vous laissera pantois(e)