A nos plus belles blessures
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Chaque page nous surprend dans le roman de Catarina Viti : À nos plus belles blessures
Un lien formel tient le récit et sa continuité : une thérapeute nous raconte neuf histoires, qui se complètent, se répandent, se déploient, se répondent.
On esquisse ainsi vivement, un fragment de l'histoire de l’humanité.
Il n’y a pas de bien et de mal dans ces histoires, il n’y a pas de morale, il n’y a pas de guérisons d’ailleurs (ou si peu), il n’y a qu’une vision subtile de thérapeute, un regard d’anthropologue perspicace sur quelques destins.
C'est un poste d'observation.
Pour les patients le plus souvent, ce qui importe, ce ne sont pas les raisons pour lesquelles ils consultent, mais celles qu'ils cachent ou qu’ils découvrent au cours des séances.
On pénètre dans les intimités, les souffrances, les évitements, les faux semblants.
Soigner, c’est moins guérir que de révéler ou deviner les blessures, nous suggère l'auteure.
Pour les identifier d'abord, et commencer à les comprendre, enfin.
Magistral.